Les péripéties de Pascal à Cuba !
 
 
 
Préambule :

Ce carnet de route n'a d'autre prétention que de vous faire prendre place à l'arrière de mon vélo pour partager un moment d'évasion.
J'espère qu'au travers de ces quelques anecdotes, vous percevrez l'atmosphère si particulière qui règne à Cuba et que, peut-être, cela éveillera en vous l'appel du voyage !
Bonne lecture.



Parcours :

1: Zurich > 2: Varadero 3: Playa Jibacoa 4: Cojimar 5: Havane
6: Playa Baracoa 7: Trinidad 8: Playa Ancon 9: Playa Boca 10: Trinidad
11: Manaca Iznaga 12: Collantes 13: Varadero 14: Varadero 15: > Zurich


Pour se situer :

Pour agrandir les photos (format 800x600), cliquez dessus.



1er jour :

Parcours : Zurich > AVION > Varadero
Distance : ?? Km
Vitesse moyenne : - Km/h
Vitesse Max. : - Km/h
Route : long (10 heures)
Temps : variable !


Le grand jour est arrivé !
Départ de l'aéroport de Zurich. Tracasseries habituelles pour l'emballage et le check-in du vélo.
L'avion décolle, c'est parti…
Dans l'avion, je lie rapidement connaissance avec un groupe de Valaisans, l'ambiance est excellente.
Arrivée à l'aéroport de Varadero. Je récupère mon vélo sans aucun problème. Les deux Valaisans de l'avion, Jacques et Jean-Bernard, me donnent un sérieux coup de main pour amener mon matériel encombrant (un vélo qui ne roule pas, il n'y a rien de pire) jusqu'au taxi bus qui nous emmène sur Varadero.
Avant de se quitter, on se donne rendez-vous après le repas du soir pour aller explorer les richesses cachées de la ville.
Encore un peu décalés et cassés par le voyage, nous nous acclimatons vite aux rites et coutumes du pays !
Nous assistons à un spectacle pour touristes qui nous met tout de suite dans l'ambiance.
La journée a été longue et très animée, la fatigue ne tarde pas à se fait sentir.
Vivement demain pour que la découverte continue !

 

Les deux compères valaisans. Jack & JB.

 

 

Toujours prêt à donner un coup de main.

 

 

 

 

 

2ème jour :

Parcours : Varadero > Varadero (visite, mise en jambe)
Distance : 30 Km
Vitesse moyenne : 20 Km/h
Vitesse Max. : - Km/h
Route : agréable
Temps : ensoleillé


Réveil tardif. Je suis en pleine forme. J'en profite pour longer la plage de sable fin de Varadero (décor de carte postale !). Le soleil tape déjà fort. Je me réfugie dans un petit restaurant en bord de mer à l'abri des palmiers. Le barman parle anglais. J'en profite pour sonder mon nouvel environnement. J'apprends des choses étonnantes sur les Cubains et leurs conditions de vie. Très vite, je me rends compte que Cuba n'a rien à voir avec l'endroit où je me trouve. Je suis impatient de sortir de cette zone touristique pour rencontrer le vrai Cuba.
Une petite baignade dans l'eau turquoise et déjà l'envie de monter sur mon vélo me tarabuste. Le temps de me sécher au soleil et me voilà prêt à enfourcher mon vélo. Surtout pas d'excès le premier jour. Il faut s'acclimater progressivement. Je pars donc pour une petite visite de la presqu'île, tout en évitant de me mettre dans le rouge. Sans m'en rendre compte, je me laisse envahir par le plaisir de la découverte, je parcours une trentaine de kilomètres. La machine semble bien fonctionner ! C'est très encourageant pour les prochains jours.
Le soir, je retrouve mes deux amis valaisans. Nous en profitons pour se faire une petite sortie avec les deux touristes que nous avons rencontrés la veille, Audrey une écossaise et Joanna une anglaise. Nous nous laissons conduire par un taximan dans l'endroit branché de Varadero. C'est une discothèque all inclusive (terme très en vogue à Varadero), 10$ et tout est offert ! Lieu qui n'a rien à voir avec Cuba mais l'atmosphère y est très plaisante et les deux anglophones pleins d'humour. La soirée se termine dans la joie et la bonne humeur. Cette fois, ça y est, je suis en vacances.

 

Audrey & Joanna.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3ème jour :

Parcours : Varadero > Playa Jibacoa (+ recherche d'un gîte)
Distance : 98 Km
Vitesse moyenne : 21.15 Km/h
Vitesse Max. : 59.4 Km/h
Route : sauvage, pittoresque, bien vallonné
Temps : couvert et venteux


Départ tardif de Varadero. La nuit dernière avait été bien animée ! Passage à la banque, dans un décor de film des années 70. L'estomac plein, je prends la direction de Matanza. Le vent contraire ne facilite pas ma progression, mais il me permet de m'acclimater en douceur à la température du pays. A Matanza, petit gymkhana entre les voitures et les rabatteurs (un moment d'hésitation et instantanément, sortie de nulle part, quelqu'un vient vous proposer un endroit où dormir, manger, etc…). Prudence !!
Je prends la direction de la vallée du Yumuri, la route me mène au travers des quartiers populaires de Matanza. A la sortie de la ville, au sommet d'une colline, la vallée se dévoile. Le brouhaha de Matanza s'estompe, comme absorbé par la végétation luxuriante qui me fait face.
Au milieu de la vallée se trouve un charmant hôtel (Casa del Valle) dans lequel j'avais prévu de passer la nuit. Pas de chance, il est fermé pour cause de rénovation. Quatre ouvriers viennent à ma rencontre pour m'annoncer la nouvelle. Ils sont d'une patience et d'une gentillesse incroyable, ils m'informent que le prochain endroit où je peux trouver un gîte se trouve à Playa Jibacoa. Aux signes qu'ils me font et à l'expression de leur visage, je comprends que le parcours sera bien vallonné, voire montagneux !
Il est quinze heures, il va falloir pédaler fort pour arriver à destination avant la nuit. Je n'avais pas prévu ça ! Les pentes sont bien là, les jambes se font lourdes mais je ne peux plus m'attarder, le temps presse (et oui même en vacances!). Les seuls arrêts se font pour demander mon chemin à des paysans qui semblent appartenir à une autre époque. Des personnages d'une simplicité et d'une disponibilité qui contrastent avec les rabatteurs des grandes villes. C'est pendant ces rencontres furtives, que j'ai eu l'impression de rencontrer le vrai Cubain. A l'image de ce vieil homme qui parcourait, d'un pas lent, la route en direction de son village. Je venais de gravir une côte lorsque je l'ai rencontré. Mon état d'excitation, dû à l'effort, s'est heurté à son calme et à sa sérénité. Ses paroles étaient apaisantes et en quelques secondes, mon pouls s'est ralenti et mes forces revenues. Comme si, à cet instant précis, j'avais compris que même lentement et sereinement on retrouvait toujours son village !
Arrivé à Playa Jibacoa, je me mets à chercher un endroit pour dormir. En vain, les campisimo sont tous pleins ou n'acceptent pas les touristes ! Je fais plusieurs aller-retour entre les endroits susceptibles de m'accueillir. Aucune réponse positive ! Je n'ai pas le choix, c'est là que je dois trouver un gîte. Il n'y a pas d'autres endroits où dormir dans les alentours. Jouant de mon état de fatigue apparent (100 km en 5h), j'arrive à passer le portail d'un campisimo réservé aux Cubains, grâce à la complicité du gardien qui a compris mes difficultés. Je me rends d'un pas joyeux à la réception et là mauvaise nouvelle. Ils ne peuvent pas me donner l'hospitalité. Ils sont trop gênés par la médiocrité des bungalows. Il est impossible de les convaincre, il leur est formellement interdit de louer aux étrangers pour des raisons de standing ! Une fois de plus, je venais de me heurter au mur épais qui sépare le monde cubain du monde des touristes.
La réceptionniste, Maylin, prend très à cœur mon problème. Durant plus de deux heures, elle va faire marcher ses contacts pour m'obtenir un lit. Vingt heures, il fait nuit noire. Enfin, à titre gracieux, je me vois ouvrir les portes du campisimo Los Locos. J'apprendrai par la suite, que j'ai failli passer une nuit à la belle étoile parce que le campisimo Los Locos n'avait plus de draps pour assurer le "standing" touriste.
Moralité vaut mieux avoir une bonne étoile qu'une belle étoile…Merci Maylin.

 

Pascal Fait le plein d'énergie (il en aura bien besoin…)

 

 

 

Sortie de Varadero

 

 

Beaucoup de trafic …

 

Photo retro…viseur

 

 

Les abords de Matanza

 

 

Centre de Matanza

 

Les portes de la vallée du Yumuri

 

 

Photo ratée de vallée du Yumuri, Grrrrr....

 

 

 

Passage en ciel et terre, vue à couper le souffle (pas facile de pédaler sans respirer…).

 

Maylin, ma sauveuse.

 

 

   



4ème jour :

Parcours : Playa Jibacoa > Cojimar
Distance : 78 Km (erreur de navigation comprise)
Vitesse moyenne : 21.4 Km/h
Vitesse Max. : 53 Km/h (bon vent dans le dos)
Route : très roulante, plat, autoroute
Temps : matin grosse pluie, après midi nuageux et venteux


Départ de Playa Jibacoa sous une pluie battante. Dès les premiers kilomètres, je prend la mauvaise direction. Ma boussole interne est encore bien mal réveillée. C'est l'occasion de baragouiner mes quelques mots d'espagnol à un garçon de café, qui aimablement m'indique la direction à suivre.
Avec les phrases toutes faites du Lonely Planet, c'est facile de poser les questions mais c'est beaucoup plus dur de comprendre les réponses !
Je suis le bord de mer en direction de la Havane. L'autoroute 2 pistes est à moi, il y a très peu de trafic. Le vent se lève donnant encore un peu plus de relief aux plages balayées par les vagues. La luminosité change à tout moment, les nuages jouent avec le soleil.
A midi, pause furtive à Guanabo. Très sympa avec de belles petites plages.
Je roule bien, j'arrive rapidement sur Cojimar. C'est ici que je m'arrête pour chercher un hébergement. Avec les plans quelque fois sommaires du Lonely (ou effectivement on se sent bien seul…), je me perds comme d'habitude ! Mais, expérience faite, c'est bien dans ces moments-là que l'on fait les plus belles rencontres.
Au détour d'une ruelle, ma carte à la main, un homme me salue. Je l'interpelle, super, il parle anglais. Aussitôt, il me dit qu'il est l'entraîneur d'une équipe de base-ball réputée à Cuba (c'est un de leur sport favori). Comme ses joueurs logent dans un hôtel qu'il connaît bien, il me propose de me réserver une chambre à bon prix. Évidemment comme ça, ça ressemble à une méthode de rabatteur !
L'entraîneur me guide jusqu'à la réception de l'hôtel et me demande de ne rien dire. Il me présente au réceptionniste comme un ami suisse de passage à Cuba. L'entraîneur fait appeler le directeur et se met à lui demander un prix pour son "amigo del suiza". Résultat, 15$ la nuit avec petit-déjeuner et tout ça dans un appartement hôtel (Costazul) !
Avec ma triste méfiance d'européen, je m'attendais à ce que l'entraîneur me demande un petit pourboire pour service rendu. Et bien non, il ne m'a absolument rien demandé et est reparti content en me souhaitant un bon séjour à Cuba.
Le soir venu, en allant manger, j'ai revu l'entraîneur qui était avec toute son équipe de joueur. Il m'a reconnu et ma demandé si tout allait bien !
Belle leçon…
Les paysages magnifiques des Caraïbes resteront gravés dans ma mémoire et la rencontre des cubains dans mon cœur.

 

Mon bungalow au campisimo Los Locos.

 

 

Intérieur toutes options, parking vélo inclus !

 

 

Avec vue sur la mer, désolé pour le cadrage…

 

Un temps à ne pas mettre un cycliste dehors (pour les camions pas de contre indication!).

 

 

ERREUR de navigation, bâbord toute !! ré-ajuste ta boussole Pascal…

 

 

Autoroute surchargée de cuba !

 

Pétrole, pétrole… Le nerf de la guerre !

 

 

La belle mer et ses vents… attention pas de mauvaises interprétations svp :)

 

 

Petit coin de paradis au paradis!

 

Désolé pour la mauvaise qualité de la photo mais au dessus de 83.2 Km/h la mise au point n'est plus aussi bonne :)

 

 

Au bout de la route la mer !

 

 

 

Dure la vie !

 

On est pas bien là…(copyright Val et Isa)

 

 

Cojimar, vue de l'hôtel.

 

 

 


5ème jour :

Parcours : Cojimar > Casablanca > Havane > Casablanca > Cojimar
Distance : 50 Km
Vitesse moyenne : 16.5 Km/h (ballade)
Vitesse Max. : 42.8 Km/h
Route : beaucoup de trafic et de pollution
Temps : magnifique


Je commence la journée en ratant le petit-déjeuner de l'hôtel !
C'est à ce moment là que je m'aperçois que ça fait 5 jours que ma montre retarde d'une heure (c'est l'avantage du vélo, on n'a pas de train à prendre…) !
Après avoir remis les pendules à l'heure, il est temps de me diriger sur la ville de Havane. J'en profite pour faire un petit crochet par la plage de Cojimar où le buste de Hemingway (qui reste de pierre) m'attend paisiblement. Clic-clac, petite photo et c'est reparti. Le Grand Jésus, gardien de la havane, me montre le chemin. A ses pieds, le départ du ferry qui traverse la baie de la grande ville. Mais ne monte pas dans le ferry qui veut, fouille systématique des bagages et passage au détecteur de métaux ! J'apprendrai plus tard que des Cubains désespérés avaient, une année auparavant, tenté de détourner la frêle embarcation pour rejoindre les États-Unis.
Petite ballade dans les rues de la cité chargée d'histoire. Les monuments et les lieux mythiquese bousculent devant mes yeux. Les vieilles voitures et les vélos taxi accentuent encore un peu plus le côté rétro de la ville. En déambulant dans le dédale des rues piétonnes, mon vélo à la main, un cycliste clips au pied (clic clac clic clac) me rejoint. C'est un sympathique italien qui sillonne les routes et chemins de Cuba depuis 11 ans. Il compte 84'000 kilomètres à son actif. On en profite pour aller manger une pizza à 0.50$ (et oui, il connaissait les bons endroits) tout en papotant dans une langue bien à nous, italien, français, espagnol et anglais! Un moment extraordinaire avec un personnage atypique.
Après cette rencontre insolite, retour sur Cojimar pour une bonne nuit de sommeil.

 

On ne le reconnait pas bien mais c'est Monsieur Hemingway.

 

 

Cojimar et sa banlieue

 

 

Le veilleur officiel de Havana, JESUS et oui rien que lui.

 

Il a un œil sur chacun et une pensée pour tous depuis sa colline !

 

 

"Salam Malecon" eeeuh ! Enfin un petit salut depuis le Malecon!

 

 

Bus local réservé aux autochtones.

 

Le capitole.

 

 

Une autre époque.

 

 

Toujours à Havana, devant le capitole.

 

Crazy Giovanni ! 84'000 Kilomètres à Cuba. Respect !

 

 

Hôtel favoris de Hemingway.

 

 

Je suis à peine à 15 minutes du centre de Havana et devant moi un troupeau de chèvres ! oui je sais la photo est pas géniale.

 

6ème jour :

Parcours : Cojimar > Playa Baracoa
Distance : 40 Km
Vitesse moyenne : 21.7 Km/h
Vitesse Max. : 51.7 Km/h
Route : tranquille
Temps : ensoleillé mais venteux


Départ tonitruant de Cojimar !
A peine passée la porte du petit hôtel Marazul, un groupe d'Equatoriens sorti d'un car de tourisme, se précipitent autour de moi ! D'abord un peu surpris, je comprends, au fil de leurs questions, que mon vélo est leur centre d'intérêts. Pour moi, le vélo est surtout un moyen d'aborder les gens humblement. Et me voilà en train de passer pour un touriste aisé et non plus pour un simple voyageur. Après quelques minutes, cette désagréable sensation s'estompe et fait place à une discussion bien agréable avec des gens très chaleureux.
C'est l'heure du départ, il est temps pour moi d'enfourcher (sous les acclamations des Equatoriens) mon vélo et de prendre la route pour Playa Baracoa. J'emprunte à nouveau le ferry si bien gardé pour traverser la baie de la Havane et suis le bord de la berge par le Malecon où une piste est réservée aux deux roues. Route tranquille et sans histoire en direction de Santa Fé puis arrivée rapide sur Playa Baracoa. Un bref arrêt pour sortir ma carte, déclenche l'attaque d'un rabatteur embusqué. J'opte pour la solution de facilité, je me laisse guider dans les ruelles de Playa Baracoa jusqu'à une petite maison familiale équipée d'une chambre et d'une cuisine séparées (malgré le fait que cette casa particular ne soit pas officielle, le confort et l'accueil sont parfaits). La maîtresse de maison me prépare un excellent repas. La suite de la journée, je la passe à lézarder sur une plage déserte à respirer l'air vivifiant du golfe du Mexique. J'ai bien choisi ma saison, en été la plage n'est plus de sable mais de tables ! C'est un endroit très prisé par les Cubains. Même si pour une fin d'hiver, la température avoisine les 27 °C, les Cubains trouvent qu'il fait encore un peu froid pour aller se baigner !

 

toujours regarder où on met ses roues…

 

 

Hola 'h'ombre :)

 

 

Le golf du Mexique ! Mais où est le green ?

 

Eeeuh ! Les clubs doivent se trouver dans le camion

 

 

Casa sweet casa.

   



7ème jour :

Parcours : Playa Baracoa > Habana en BUS > Trinidad
Distance (vélo !) : 20 Km
Vitesse moyenne : 18.3 Km/h
Vitesse Max. : 29.7 Km/h
Route : tranquille
Temps : ensoleillé


Après une nuit agitée par la fiesta des voisins de la casa particular, je me dirige sur Havana pour prendre le bus à destination de Trinidad. En roulant, j'aperçois un office du tourisme (tiens… ça existe aussi à Cuba!). Je m'y arrête sans vraiment savoir pourquoi (la curiosité certainement) La petite dame de la réception est très sympa. Elle me donne quelques conseils pour me rendre à la gare routière et me propose de me réserver une casa particular (officielle cette fois) à Trinidad. J'accepte avec plaisir.
A la gare routière, après avoir pris mon billet pour Trinidad (25$ + 3$ pour le vélo), je rencontre deux Françaises avec qui j'engage la conversation. Comme notre destination est commune, nous en profitons pour fixer un rendez-vous francophone après le repas du soir.
Le trajet est bien agité, les routes et autoroutes sont défoncées ! La signalisation quasi inexistante. J'ai bien fait de prendre le bus, d'autant plus que selon les dires de Giovanni (le cycliste fou, qui en connaît un rayon…elle était facile!), les endroits pour dormir sont très rares.
A mon arrivée à Trinidad, un homme brandit une pancarte avec mon nom. Charmant accueil !
A la casa particular de la famille Jiménez, un bon repas et un verre de bienvenue me sont servis. Mon Franglais hispanique est presque parfait !
Comme convenu, après le repas, je retrouve Marie-Laure et Marie-Laure (facile). Nous assistons à un spectacle de danse cubaine tout en profitant de nous offrir une bonne partie de rigolade. Une fois rentré à la casa, je me glisse dans la chaise à bascule. Le vent qui s'engouffre dans la cour intérieure de la maison, transporte les mélodies afro-cubaines qui s'échappent de la petite ville historique. Un dernier coup d'œil sur les étoiles, la fatigue me gagne, il est temps d'aller me coucher.

 

Trinidad classé patrimoine de l'humanité

 

 

La casa particular colonial de Pedro et Mercedes Jiménez à Trinidad.

 

Leur carte de visite

 

Pedro l'artiste et sa femme, posant devant ses peintures.


 

Pedro fait quelques tours de roue. Il est fasciné par la légèreté et le nombre de vitesses de ma monture.

 

 

 

8ème jour :

Parcours : Trinidad > Playa Ancon > Playa Boca > Trinidad
Distance : 30 Km
Vitesse moyenne : 20 Km/h
Vitesse Max. : 45 Km/h
Route : très reposante
Temps : ensoleillé et chaud


Journée de repos ! (c'est aussi fait pour ça les vacances…)
Comme prévu la veille, je me rends à la Plaza Mayor (centre de Trinidad) pour rejoindre les deux amies rencontrées la veille et comme pas prévu… Je me perds dans le dédale des petites rues pavées de la cité ! Rendez-vous raté !
Le temps est magnifique, je prends mon vélo et roule en direction de Playa Ancon. Superbe plage de sable fin. Je confie mon vélo au gardien (1$) et comme aspiré par l'eau azure de la mer des Caraïbes, je marche d'un pas rapide jusqu'à la toucher. Quelques palmiers plus loin, je retrouve mes petites camarades, comme le hasard fait bien les choses !
Au retour, j'en profite pour faire un passage par Playa Boca. La lumière du soleil couchant filtre au travers des arbres donnant un côté féerique au trajet.
Le soir venu, je me rends à la Casa de la Trova, où en attendant mes deux comparses (d'habitude c'est toujours moi qui arrive en retard !), je fais connaissance avec un vieil homme. C'est un musicien de 65 ans plein de vitalité. Incroyable, il me parle en espagnol et comme par miracle, je le comprends parfaitement ! Nous assistons à un magnifique concert. Le vieux musicien fait danser avec beaucoup d'élégance les deux demoiselles qui m'accompagnent. De bien beaux moments.

 

Plage de rêve !

 

 

Route de plage avec en arrière fond les montagnes.

 

 

Le soleil enflamme la forêt.


9ème jour :

Parcours : Trinidad > Playa Ancon > Playa Boca > Trinidad
Distance : 30 Km
Vitesse moyenne : 24 Km/h
Vitesse Max. : 43 Km/h
Route : très reposante
Temps : ensoleillé et chaud


Petits yeux au réveil ! La veille, je suis allé réserver un autre hébergement, toujours à Trinidad, où les propriétaires parlent anglais. Je voulais en savoir plus sur les Cubains mais sans parler espagnol ce n'est pas évident! Le temps de prendre un copieux petit-déjeuner, de saluer Pedro et Mercedes pour leur accueil si chaleureux, et me voilà déjà en route pour mon nouveau gîte.
Je m'installe confortablement à la casa particular "la China". Noël, le propriétaire de la casa, me confiera au fil des jours, ses rêves et ses peines de Cubain. Une belle marque de confiance et d'amitié.
Le temps est magnifique. Je roule jusqu'à la plage où je retrouve mes complices françaises accompagnées de deux autres de leurs compatriotes. Un nomment de convivialité et de franche rigolade au milieu d'un paysage de rêve!
Sur le chemin du retour, je m'arrête dans le même petit bar de plage que le jour précédent. Le barman me reconnaît et c'est à nouveau l'occasion de papoter tout en buvant un coca cola local "TUKOLA" et en refusant un rhum bien local lui aussi (ce n'est pas tout ça, mais j'ai de la route…) !
En soirée, après un repas simple mais copieux à ma Casa particular, je rejoins mes compagnes. Dans un ancien théâtre (Ruinas del Teatro Brunet) sans toi (évidement tu n'étais pas la Yann) pardon toit, nous assistons à un spectacle afro-cubain très moyen. Mais pas de problème, nous rattrapons la soirée par une ambiance de table bien délirante ! Que du bonheur…

 

Carte de visite de la China

 

 

Quand le vent murmure à l'oreille du cycliste…

 

 

Cuba et le vélo.

 

Une belle et longue histoire

 

 

Arrivée ( à dos de vélo) en fin de journée sur Trinidad.

 

 

 

10ème jour :

Parcours : Trinidad > Playa Ancon > Playa Boca > Trinidad
Distance : 30 Km
Vitesse moyenne : 28 Km/h (forcément à vouloir faire la course…)
Vitesse Max. : 50 Km/h
Route : pas très reposante…
Temps : ensoleillé et chaud très chaud…


Escorté par mes deux acolytes, visite d'une usine de fabrication artisanale de cigare. L'odeur des feuilles de tabac colle aux tablettes de travail au bois noirci où les ouvriers, de leurs mains agiles et rapides, confectionnent la fierté du pays. Contre quelques dollars, nous acquérons en toute illégalité le fruit de leur labeur. Le stress du personnel nous rappelle que ce geste, nous paraissant anodin, n'est pas sans risque pour nos amis cubains.
Le temps passe vite, trop vite, l'heure du départ est proche. Après un dernier verre avec mes amies, je les accompagne à la gare routière. Comme dans chaque rencontre de voyage, le contact est bref et intense. Les adresses sont échangées, promis, on se reverra!
Il est 15h30, je file à la plage à toute vitesse. J'appuie fort sur les pédales. Sur le chemin un cavalier me crie VAMOS ! Nous somme côte à côte, il lance son fidèle destrier à vive allure. Je me hisse à ses côtés. Aucun de nous ne veut lâcher (et surtout pas le cheval…). L'effort est intense (vitesse 50km/h, vent de face) sans compter qu'en même temps, sourire aux lèvres, le cavalier me demande d'où je viens ! Il finit par freiner son étalon. Nous nous séparons dans un grand éclat de rire. Excellent souvenir.
A la plage, le gardien me propose de me racheter mon vélo !
Pour la petite histoire, il faut savoir qu'il y a quelques années, le gouvernement cubain a fait fabriquer des vélos. Il les vendait 5$ aux personnes qui avaient un travail. Ces vélos, tout acier, sont indestructibles et pour cause, ils pèsent environ 30 kilos. Ils sont utilisés pour transporter une multitude de choses et quelques fois, servent de véritable petit magasin ambulant. Détail technique, il n'y a pas de câble pour actionner les freins. Un jeu de biellettes renvoie, au travers de tiges en acier, le mouvement de la poignée au frein. Lourd, mais très astucieux.
Le soir, souper à la casa avec un hôte danois. Il est jeune retraité, nous en profitons pour échanger nos impressions sur Cuba. Un peu plus tard, un couple d'hôtes espagnols (de Tenerife, je m'y trouvais l'année dernière!) et leur chauffeur arrivent, ils se joignent à nous. Nous continuons notre conversation jusque tard dans la nuit.

 

Authentique.

 

 

Artiste cubain et le tableau du Che de Marie Laure.

 

Le vélo officiel 30 kilos !


 

Le même vélo mais customisé ;)

 

 

11ème jour :

Parcours : Trinidad > Manaca Iznaga > Playa Ancon > Playa Boca > Trinidad
Distance : 50 Km
Vitesse moyenne : 22.3 Km/h
Vitesse Max. : 66.1 Km/h
Route : vallonnée et verdoyante
Temps : ensoleillé et chaud très chaud…


Petits yeux au réveil (et oui encore…). La forme est moyenne, il fait déjà très chaud. La quête des cartes postales entre 11 heures et midi me donne le coup de grâce!
Une petite sieste plus tard et ça repart (Bip bip comme le coyote)!
Direction la tour de Manaca Iznaga. Gros vent de face, les paysages de la vallée de los Ingenios sont grandioses. Depuis le point de vue de Loma del Puerto, on voit d'un côté la mer des Caraïbes et de l'autre des montagnes verdoyantes. Les petits vallons se succèdent jusqu'à Manaca, lieu où une tour de 44 mètres est érigée. De là, je décide de revenir sur mes pas (eeeuh roues). Le vent devient mon allié, il me pousse d'une brise légère et rafraîchissante. Sur le chemin, je me laisse à nouveau happer par l'attrait du point de vue de Loma del Puerto. L'endroit est très particulier, on a l'impression de se trouver sur un grand nuage et de voir Cuba au travers l'œil d'un oiseau. Bien Pascal, il est temps de redescendre sur terre. Et pour m'y ramener rapidement rien de mieux qu'une bonne vieille crevaison ! C'est seulement la deuxième du voyage. Quelques doigts sales plus tard, je repars en direction de la plage (la mer est si belle…) puis retour sur Trinidad mon camp de base depuis quelques jours déjà. J'avoue être arrivé bien fatigué bien que le parcours ne possédait aucune difficulté majeure. C'est bien la chaleur qui m'aura éprouvé.
Pendant le repas, pris à la casa, le chauffeur cubain (Librado), m'offre une petite pierre porte-bonheur qui vient de l'Iglecia de la Virgen de Cobre (Patrona de Cuba). Voilà un cadeau que je vais garder très précieusement et qui me touche beaucoup. C'est tout à fait cubain comme attitude, dès que vous êtes accepté, il vous donnerait tout. Demain, promis, j'offrirai le rétroviseur tant convoité de mon vélo à mon ami Librario. Symboliquement ce petit objet est également un porte-bonheur de par la protection qu'il m'a apportée sur les routes de Cuba.

 

Seul sur la route !

 

 

Libre comme le vent…

 

 

En chaque fin de chemin commence une nouvelle aventure!

 

Les racines de la vie.

 

 

BuenaVista (social club…)

 

 

Un autre point de vue…

 

Une autre façon de voyager !


 

Comme sur un nuage ! Recto...

 

 

Comme sur un nuage ! Verso

 

12ème jour :

Parcours : Trinidad > Topes de collantes > Playa Boca > Trinidad (tout ça en voiture balai !)
Distance : ?? Km
Vitesse moyenne : - Km/h
Vitesse Max. : - Km/h
Route : très pentu
Temps : venteux et pluie intermittente


Aujourd'hui, je me prépare à gravir un col. Le Topes de collantes dont le sommet culmine à plus de 1000 mètres (l'altitude à laquelle j'habite tout au long de l'année !). Le temps est très venteux. Toute la nuit il a traversé ma chambre (sans vitrage) en sifflotant un "air" un peu monotone. A mon retour d'une petite balade matinale à Trinidad, je retrouve le couple espagnol et Librado (le chauffeur). Il me demande si je suis intéressé pour gravir le col de collantes avec eux mais en voiture (ils avaient oublié leurs vélos…) ! Plutôt sympa comme offre. Comme le temps semble capricieux et que c'est les vacances, je me laisse convaincre sans trop de difficulté.
Déjà les premiers virages apparaissent, les pentes sont impressionnantes. Même en première, notre voiture semble s'essouffler (je crois que j'ai fait le bon choix !). A environ 650 mètres d'altitude, un point de vue suspendu à la montagne offre une vue (eeeuh…oui normal…c'est un point de vue Pascal !) impressionnante sur la baie de Trinidad. Clic clac et voilà déjà ma dernière photo ! Nous continuons l'ascension, les discussions vont bon train. Je comprends la plupart des dialogues mais il m'est encore impossible de m'exprimer.
Après cette bien belle ballade, je passe ma soirée à la Trova à écouter de la musique traditionnelle. Comme j'étais seul à une table, une femme d'un certain âge vient s'asseoir à mes côtés. Elle me dit qu'elle est chanteuse et bla et bla et bla. Ensuite, elle me demande de lui offrir un verre, ce que je fais. Après ça, elle me refourgue une de ses cassettes de musique. J'avais évidemment bien compris son petit manège. Mais jusqu'où irait-elle ? Cinq minutes plus tard, on parle de Cuba et habilement, cette femme bien habillée et ne souffrant apparemment pas de mal nutrition, me dit que la vie est dure très dure et que 10$ (salaire mensuel moyen 15$) pour ses enfants, ça serait bien. A ce moment là, je lui ai gentiment demandé de stopper, ce qu'elle a très vite et très bien compris. Les Cubains sont malins, ils auront vite fait d'apprendre à exploiter le touriste. Restez vigilant et hâtez-vous de visiter Cuba avant que ces pratiques ne se répandent.
Cette soirée m'aura montré une autre facette de Cuba. Comment en vouloir à des gens qui vivent aux côtés de touristes qui ont un pouvoir d'achat si disproportionné au leur?

 

La dernière photo de mon film ! Click…Grrrrr…

 

 

13ème jour :

Parcours : Trinidad en BUS > Varadero
Distance : ?? Km
Vitesse moyenne : - Km/h
Vitesse Max. : - Km/h
Route : long (6 heures)
Temps : ensoleillé


C'est le jour que je choisis pour quitter la charmante ville de Trinidad et revenir à mon point de départ Varadero. La compagnie de bus Viazul est très bien organisée. Il n'y a aucun problème pour transporter son vélo. C'est vraiment le bon plan pour parcourir de grandes distances (sans pédaler!)
A mon arrivé à Varadero (6 heures de bus plus tard!), il est 21 heures. Il fait nuit noire, à cette saison le soleil se couche vers 19 heures. De nuit, il est fortement déconseillé de rouler à vélo. Les routes sont mal ou pas éclairées. Je dois rejoindre mon hôtel, je charge mes bagages sur mon vélo. Armé d'une lampe de poche à la main, je prends la route. A chaque bruit de voiture, j'agite ma lampe de façon à être vu. L'hôtel n'est plus très loin maintenant, encore quelques carrefours délicats et voilà, je suis arrivé à bon port (hôtel dos Mares).

 

En voiture S…

 

 

Au revoir Trinidad.

 

14ème jour :

Parcours : Varadero (plage et plage…)
Distance : ?? Km
Vitesse moyenne : - Km/h
Vitesse Max. : - Km/h
Route : aucune
Temps : ensoleillé et venteux


Au programme de la journée, plage et farniente. Le soir venu, je retrouve mes deux amis valaisans. Autour d'une bonne table, nous profitons de se raconter nos aventures et partager nos impressions sur Cuba. Une chose est sûre, nous ne sommes pas restés indifférents à ce surprenant pays.
Nous passons devant le restaurant où nous avions vu un spectacle "cubain" à notre arrivée. Nous sommes unanimes, Cuba ce n'est pas du tout ça, ce n'est pas non plus les hôtels "all inclusive" que l'on sert aux touristes. C'est : la culture, la musique, les gens, leurs conditions de vie, la bonne humeur, la tristesse aussi, c'est tout ça Cuba et bien plus encore.


 

Préparatifs du retour :(

 

 

 

 


15ème jour :

Parcours : Varaderao > AVION > Zurich
Distance : ?? Km
Vitesse moyenne : - Km/h
Vitesse Max. : - Km/h
Route : très long (12 heures)
Temps : changeant !


Jour du grand départ, vite un saut à la plage pour une dernière baignade. Vite, il faut rendre la clef de la chambre d'hôtel avant midi. Vite…vite… vite… un mot auquel je dois me réhabituer vite très vite…
Je me rends, en compagnie de Jacques et Jean-Bernard, au grand marché de Varadero. Il est temps de remplir la hotte aux souvenirs, souvenirs qui n'arriveront évidemment jamais à remplacer ceux qui sont gravés dans nos mémoires.
Nous savourons nos derniers instants à Cuba. 15 heures déjà, nous sanglons sommairement mon vélo sur la minuscule galerie du taxi (pas très spacieux lui non plus!) qui nous emmène à l'aéroport.
Arrivé à destination, nous apprenons que notre avion est retardé de deux heures (cool deux heures de plus en vacances). Nous en profitons pour dépenser nos derniers dollars convertibles cubains.
Dans l'avion, les discussions passionnées sur Cuba cèdent lentement mais inéluctablement leur place aux préoccupations du monde que nous rejoignons. La sensation de liberté qui avait grandi en moi tout au long du voyage, s'estompe en faisant place à un sentiment étriqué fait d'habitudes et de contraintes.
Les vacances s'achèvent, on pose le vélo et on reprend le "cycle" de notre vie si rassurante et si bien réglée.
Adios Cuba !
Buenos dias Suiza…

Et voilà !
FIN des péripéties de Pascal à Cuba.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

 

 

Les extras :


Guides de voyage :

· Lonely planet CUBA (ISBN 2-84070-206-1)
· Lonely planet CYCLING CUBA (ISBN 1-86450-249-5) en anglais



Sites intéressants :

http://www.lonelyplanet.fr/destinations/caribbean/cuba/index.htm
http://www.cubacasas.net/index.html
http://www.rootstravel.com/new/notreagence.Asp
http://cubatravelnetwork.com/
http://www.dtcuba.com/eng/hospedaje.asp
http://www.statravel.ch/fr/index.html



Voyage :

· Date : du 4.11.2004 au 18.11.2004
· Aéroport de départ / arrivé Suisse : Zurich
· Aéroport d'arrivée / départ Cuba : Varadero
· Escale : une au retour à Holguin (Cuba)
· Compagnie aérienne : Edelweiss
· Avion : Airbus A330
· Prix TTC : 1083.00 CHF
· Supplément Vélo : 200.- CHF (vérifié avec votre compagnie!)
· Conditionnement vélo : emballage requis



Pour les cyclistes :

· Vous faites ou vous avez fait le bon choix, le vélo à Cuba, c'est GENIAL.
· Attention à la température ! Choisissez votre saison.
· Préparer son trajet.
· Attention grandes distances sans infrastructure d'accueil (bien différent de l'Europe).
· Signalisation rare et en mauvais état.
· Ne pas hésiter à demander son chemin.
· Éviter de parler aux policiers.
· Attention certains rabatteurs n'hésitent pas à vous donner de fausses informations sur l'état de la route pour vous diriger où ils le désirent.
· Prudence la nuit, ou encore mieux, ne rouler pas.
· Les bords de routes sont souvent jonchés de débris de verre ou d'épines. Dans la mesure du possible, ne vous y aventurer pas !
· Les automobilistes donnent généralement un petit coups de klaxon amical pour vous informer qu'il vont vous doubler.



Quelque prix :

· Un coca cola local (Tukola) : de 0.50$ à 1$
· Un gardien pour votre vélo : 1$
· 1 nuit dans une casa particular standard : 20$ à 25$
· Repas du soir pris à la casa particular : ~5$
· Hôtel petit prix : 15$ (Cojimar) à 40$ (Varadero, fief du tourisme)
· Activités touristiques diverses: approchant les prix européens
· Tous les prix sont donnés en dollars convertibles cubains. Monnaie officiel depuis le 11.11.2004.



Vélo :

· Marque vélo : California de chez Jumbo (grande surface)
· Couleur : Rouge et bleu
· Cadre : XX ''
· Groupe : XT et LX
· Potence : rehaussée et raccourcie
· Suspension : avant Rock Shox Judy, arrière aucune
· Pneus : Slick Maxxis 1.5'' design for 26" MTB (juste génial)
· Porte bagage : aluminium max 25Kg
· Sacoche : arrière (14 Kg une fois chargée)
· Rétroviseur : miroir gauche (indispensable).
· Nombre de kilomètres parcourus : ~500 km (vacances pépère !)
· Remarque : Ce vélo petit budget m'a donné pleine satisfaction. Le groupe Shimano XT, LX fonctionne bien et le cadre à suivi sans problème. Les pneus slik rendent le vélo très agréable et étonnamment sûr, même sur des revêtements difficiles. La position arrière des sacoches est tolérable pour autant que la charge ne soit pas excessive. Une trop grande charge entraîne un manque d'adhérence dangereux de la roue avant.



Quelques réflexion perso. :

· Quand une phrase commence par "me amigo" attention ça sent le piège!
· Les Cubains sont et se sentent observés et contrôlés. Cela peut engendrer des comportements que nous ne comprenons pas toujours.
· La propagande politique est omniprésente tout comme la police.
· A aucun moment, je ne me suis senti en danger.
· Les rabatteurs, c'est comme les moustiques, dès qu'on arrête de pédaler, on se fait piquer!
· Pas toujours facile de vivre sur une île prison!
· L'homme s'habitue à tout, même l'extraordinaire finit par devenir ordinaire. A nous de rendre l'ordinaire extraordinaire !



La mélodie du voyage :

· Compay segundo CHAN CHAN



Veleau :

J'aurais eu beaucoup de plaisir à partager ce voyage avec mon fidèle pote cycliste YANN. Sans lui, le team veleau n'est pas le même ! Yann, je compte sur toi pour le prochain périple. Affûte tes mollets, ça va arracher!



Pensées particulière :

A un de mes ami voyageur disparu bien trop tôt.



Le mot de la fin :

Je suis parti à Cuba sans savoir ce que j'allais y trouver. J'en suis revenu en ayant trouvé ce que je cherchais!

Amicalement Pascal

Pour celles et ceux qui ont encore envie de voyager, je vous invite à aller voir les autres périples de Pascal ;-)