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Voici le carnet de route complet de la semaine:
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Quelques photos en rapport au texte
(voir tout l'album) |
Samedi:
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YYYPPPPPPPPAAAAAAAA !
Début du périple 2005 !
Yann et Pascal sont dans les starting bloc.
Samedi matin départ du Locle, direction Nantes.
Cette année nous inaugurons la toute nouvelle « Yann
mobile » (et son porte vélo tout neuf… pour
ceux qui connaissent la petite histoire !!).
Quelques WWWRrrrrrrrroooommmmm plus tard… ( pas très écolo,
on se rattrapera en pédalant !) Arrivée à Nantes.
Nous dévalisons le rayon carte routière du supermarché avant
de nous diriger sur le camping du Loiry, situé au sud
de la ville. Accueil très chaleureux, nous avons même
la possibilité de garer la voiture pour la semaine.
Parfait tout s’annonce très bien, sauf peux-être,
cette petite pluie qui commence à ruisseler sur la toile
de nos tentes !!!
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Dimanche:
Nantes à Pornic
67Km
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Plurtch !
C’est le premier bruit que Pascal entendra en sortant
de son sac de couchage !
Et oui, la pluie a redoublé d’intensité tout
au long de la nuit et sa tente light était définitivement
bien light en regard des intempéries.
Bon tout est mouillé, « ça c’est
fait… »
Pliage des tentes sous une pluie battante. Nous nous abritons
dans les sanitaires pour faire notre paquetage et nous filons à la
cantine du camping pour « déjeuner en paix ».
La pluie se calme, nous enfourchons nos montures (c’est à cet
instant précis que les vacances commencent vraiment)
et traversons Nantes direction Pornic. La carte IGN nous permet
de ne pas trop se perdre sur les petites routes de la région.
14 heures, nos estomacs nous stoppent. Ils ont faim ! C’est
vrai, on aurait dû se restaurer plus tôt, c’est
jamais bon de rouler le ventre vide.
Le soleil nous gratifie d’une belle apparition. La température
monte et le vent qui se lève, nous signale l’approche
de l’océan. (vas-y Yann c’est que du vent).
Petit tour dans la Ville de Pornic avant de rejoindre le camping ‘Bon
Accueil’ qui nous a été indiqué par
l’office du tourisme. La place est minuscule, mais comme
on a pas pris le barbecue cette année, ça devrait
suffire. Nous profitons de la douceur de la soirée pour
nous balader le long des quais et de nous « envoyer » une
bonne ration de tagliatelles au saumon, histoire de bien nous
requinquer (estomacs contents !).
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Lundi:
Pornic à Brétignole sur mer
73Km |
Départ matinal du camping
de Pornic pour rejoindre l’embarcadère du bateau
qui doit nous amener sur l’Ile de Noirmoutier. Après
un petit déjeuné copieux (détail important…)
pris dans un café très sympa. Il est temps de
préparer nos machines pour l’embarquement. Démontage
obligatoire ! Avec l’expérience, on commence à maîtriser
notre matériel, quelques tours de clefs à molette
plus tard, nous voilà prêts. L’équipage
arrime solidement (détail intéressant…)
nos vélos et nos Chariottes. C’est parti, le bateau
largue les amarres et aussitôt l’océan se
déchaîne. Pascal, d’habitude si bavard,
reste muet comme une carpe (je sors mes expressions lacustres)
pendant tout le voyage (Yann en profite pour se reposer…à la
fraîche), se concentrant sur le petit pain au chocolat
qui tente par tous les moyens de ressortir de son estomac !
Après une heure de lutte, l’Ile de Noirmoutier
est enfin en vue. Des pécheurs, bien amicalement, nous
aident à débarquer. Il ne nous faudra que quelques
minutes pour remonter nos Chariottes et quitter le ponton de
bois.
Dix heures, Nous profitons d’un arrêt terrasse
pour nous ravitailler. Les émotions ça creusent… Le
barman un peu surpris par notre commande (jambon beurre) met
en route les cuisines. Nous voilà fin prêts pour
rouler en direction de Noirmoutier-en-l’île. Nous
longeons la côte en slalomant entre les campings. Le
vent est bien présent, il faut se battre dans les lignes
droites pour ne pas perdre trop de vitesse. Arrivés
au pont qui relie le continent, Nous faisons face à une
mini-tornade (oui… j’exagère un peu c’est
vrai !). Déjà que le pont monte, on aurait apprécié avoir
le vent dans le dos !
Quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêtons
dans une petite clairière pour pique-niquer. AH ! Des
bancs en bois ça fait du bien de s’asseoir sur
autre chose qu’une selle ou parterre.
Fin du repos, direction Brétignolles-sur-Mer part de
très jolis sentiers cyclables en bordure de forêt.
Mais qui dit forêt dit épines… et qui dit épines
dit… crevaisons ! Il fallait bien que ça arrive,
et c’est Yann qui s’y colle enfin qui colle la
rustine sur sa chambre à air… .
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Mardi:
Brétignole sur mer à Jard sur mer
62Km
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Et une nuit sous la pluie plus
tard… dire qu’on est en pleine période
de sécheresse ! Pliage des tentes détrempées.
Un vrai moment de bonheur (beurk). Mais ne nous plaignons
pas, jusqu’ici on a pas trop pédalé sous
la pluie et ça c’est le plus important.
Après un petit déjeuner copieux (pas de bateau
aujourd’hui) et le remplissage de nos « gibecières » au
super U local, départ pour Jard-sur-Mer. Nous nous laisons
abuser par un balisage de piste VTT. Résultat, on s’est
fait promener sur des petites routes bien pittoresques pendant
une vingtaine de kilomètres pour finalement retrouver
notre itinéraire initial. Jolie incursion dans les terres,
avec de beaux reliefs ! (même pas fatigués…).
Sables-d’Olonne, il fait faim. Arrêt sur un banc
faisant face à une magnifique plage de sable (eee d’Olonne
certainement…).
Une fois les batteries rechargées, nous traversons la
ville par la bande cyclable qui est coincée entre zone
piétonne et parking. Petite frayeur, un piéton
masqué par une voiture débouche du parking, sans
s’en rendre compte, il traverse la bande cyclable. Freinage
d’urgence et arrêt super limite à la clé.
Même en étant vigilant, il est très dur
d’éviter ce genre de situation. Cette configuration
n’est pas très sécurisante pour les piétons.
Alors à nous cyclistes de redoubler de prudence.
En approchant de Jard-sur-Mer, au beau milieu d’une nationale,
notre carte routière accrochée à la Chariotte
de Yann, prend la poudre d’escampette. Heureusement le
trafique la rabat sur le bord de la chaussée. Récupération
rapide et dernier point carte pour arriver à Jard-sur-Mer.
Vite, il fait chaud, trop chaud ! Montage express des tentes
et départ sur les chapeaux de basquette (ouais…on
peut pas toujours être drôle !) pour la plage.
Ah ! comme c’est bon un peu de fraîcheur !
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Mercredi:
Jard sur mer à La Tanche sur mer
27Km |
Et une nuit de pluie plus tard !!!
La tente de Pascal ne va pas en s’améliorant.
Désormais, l’eau forme de petites rigoles et ça
ne le fait pas trop rigoler…enfin pas tout de suite !
Cas cela ne tienne, on plie les bras mouillés et on
enfile nos shorts. Nous voilà fin prêts pour relier
La Tranche-sur-Mer. Un petit saut chez le marchand et en route,
sourire aux lèvres, cheveux au vent.
Aujourd’hui, l’étape sera courte. Nous planifions
de prendre le bateau depuis la Tranche-sur-Mer pour l’Ile
de Ré. En attendant, au détour d’un petit
chemin, nous arrivons face à l’océan. En
tant que montagnard, l’océan ça nous intimide
et on adore. La tentation de pique-niquer sur la plage est
grande mais la voie de la raison nous fait nous réfugier à l’ombre
des grands arbres (pourtant on aurait bien voulu s’en
payer une Tranche… de Mer… ouais je sais, pas terrible
!).
Quelques coups de pédales plus tard, on arrive à destination
mais nous ne sommes pas encore à bon port ! La plupart
des campings sont complets ou réservés aux mobil
home. Nous nous éloignons du centre et finalement finissons
par trouver un lieu où dormir. Clap, clap…(mmm…je
le fais pas bien) Le clapotis de l’océan nous
appelle, nous courons jusqu'à la plage. Et là Blurp,
blurp …(je le fais mieux non ?) le sable se transforme
en vase (et il n’est même pas minuit !). On est
un peu déçu, mais ça ne suffira pas à nous
gâcher le repas du soir.
Dans la foulée, après s’être renseigné,
on apprend que le ponton de La Tranche-sur-Mer ne permet pas
aux vélos d’embarquer pour l’Ile de Ré.
OH ! OH ! Dommage… Changement de programme en vue. On
verra bien demain. Ne dit-on pas que la nuit porte conseil.
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Jeudi:
La Tanche sur mer à Le Houmeau
64Km |
Et oui cette nuit encore la pluie
a arrosé nos toiles de tentes !
Au programme de la journée, tour de la baie de l’Aiguillon.
Comme notre carte s’arrête aux frontières
du département, nous espérons ne pas trop nous
perdre dans le dédale des petits canaux.
La piste cyclable est agréable et très roulante.
Evidement, c’est toujours quand ça roule bien
qu’on creve ! Et ça ne ratte pas… Dans une
belle ligne droite BOOM, une épine perfore le pneu de
Yann.
Nous slalomons entre marais et ruisseaux jusqu’au pont
indiquant le changement de département. Il fait très
chaud, les champs brûlés par le soleil en témoignent.
Nous nous arrêtons au camping municipal d’un petit
village. Là, nous pouvons profiter des installations
pour nous rafraîchir et nous sustenter.
A peine en selle que déjà « RE BOOM » crevaison…mais
cette fois c’est pour Pascal ! (Score : Yann 2, Pascal
1). Nous n’avons plus de chambre à air, alors
réparation à l’ancien avec une bonne vieille
rustine.
Nous poursuivons notre route en direction de la Rochelle. Quelques
kilomètres avant la grande ville, nous décidons
de stopper à Le Houmeau dans un petit camping à l’accueil
très chaleureux. Du coup on coure à la plage
pour se rafraîchir, malheureusement la plage est plus
boueuse que sableuse !
Après cette belle et dure journée, nous nous
accordons un bon repas bien mérité.
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Vendredi:
Le Houmeau à la Rochelle et retour à Nantes
14 Km
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Jour J, celui que l’on redoute
tant.
Le Jour du départ !
Nous plions nos tentes pour la dernière fois et prenons
la direction de La Rochelle. Une petite pluie fine nous accompagne
comme pour nous pousser à rentrer. La circulation dans
la Ville de La Rochelle est très dense. A un feu de
signalisation, Yann se fait copieusement klaxonner par un automobiliste
pressé qui a oublié comme il est dur de démarrer
avec un vélo chargé ! C’est le 1er coup
de klaxon de la semaine, nous le prenons avec philosophie ;-)
Après une séance photos entre deux averses, nous
arrivons à la gare monumentale de La Rochelle avec 2
heures d’avance. On en profite pour casser la croûte
et préparer nos Chariottes à l’embarquement.
Le dispositif Vigipirat nous observe d’un œil méfiant
auquel nous répondons par un sourire courtois. Nous
avons de la chance pas besoin de changer de quai. Le train
arrive avec quelques minutes de retard. Sans stress, comme
deux vieux routards, nous embarquons notre matériel
bousculé par d’autres usagers un peu moins aguerris.
Deux heures plus tard, nous arrivons à Nantes. Yann
saute dans le bus pour aller rechercher la voiture, pendant
que Pascal attend bien sagement à la gare avec les bagages
(qui d’ailleurs, manquent cruellement de conversation…).Yann
arrive, les Chariottes sont délicatement calées
au fond du coffre et nos fidèles destriers solidement
arrimés au port vélo. La clef tourne, le moteur
ronronne.
Devant le team Veleau le prochain voyage et derrière
de magnifiques souvenirs.
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