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Au travers de ce site, nous espérons vous transmettre le virus du voyage à vélo et peut-être l’envie de construire votre propre remorque que nous appelons amicalement Chariotte.

 
 

 
 

 

Veleau, c'est l'histoire de deux potes cyclistes qui se retrouvent depuis quelques années déjà, pour passer une partie de leurs vacances au guidon de leurs vélos à sillonner routes et chemins bordant rivières et cours d’eau de France et d'ailleurs.
Pour réaliser nos ballades et emmener notre matériel de camping, nous avons construit plusieurs prototypes de remorque mono roue (voir matériel) que nous fixons à nos vélos tout terrain.

Pourquoi le nom "Veleau" ? car nous parcourons les cours d'eau à vélo d'où le mélange des mots "vélo" et "eau".

Votre avis nous intéresse, si vous avez des questions ou des remarques, n'hésitez pas à laisser un message et n'oubliez pas de signer le livre d'or du site. Vous pouvez aussi insérer notre bannière comme liens sur votre site.

 
 
 

Webmaster : Chollet Pascal & Yann Stauffer

Ce carnet de route n'a d'autre prétention que de vous faire prendre place à l'arrière de mon vélo pour partager
un moment d'évasion. J'espère qu'au travers de ces quelques anecdotes, vous percevrez les senteurs du Vietnam et que, peut-être, cela éveillera en vous l'appel du voyage !
Bonne lecture.
Les pistes cyclable de La Vendée en passant par la Loire-Atlantique, la Vendée et la Charente-Maritime sur le littoral atlantique, de Nantes à La Rochelle, en passant par Pornic, Bretignole, Jard sur mer, La Tranche, soit 309 Km.La région de la Franche-Comté à l'Alsace, de Besançon à Saverne, du département du Jura en passant par le Territoire de Belfort, Le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, tout en suivant les cours d'eau comme le canal du Rhône au Rhin puis le Rhin et ensuite le canal de la Marne au Rhin. De Monceaux-Les-Mines à Laroche-Migenne le long du canal du Nivernais.Le MidiDe Toulouse à Béziers le long du canal du midi en passant par Carcassonne.La BourgogneDe St-Florentin à St-Jean-de-Losne le long du canal de bourgogne.Région des Lorentides, piste cyclable du petit train du nord (ancienne voie de chemin de fer désaffectée et aménagée pour les cyclistes) avec petit crochet par le Mont Tremblant (station de ski). Passage par Montréal avec visite guidée par la famille de ma petite filleule (Aurélie). Et pour terminer visite de la ville de Québec et de ses environsArrivé à Galway, tour du Connemara et traversée du comté de Clare. Boucle des péninsules de Dingle, Kerry et Beara. Retour par la ville de Cork. Une partie de la distance vélo à été effectuée avec une "chariotte" dotée d'un moteur électrique ! fabrication maison Vmax 40Km/h sans pédaler… Mais attention à l'autonomie ! Tada…5h30 du matin, j’atterris à Hanoi. Un peu « amorti » par le vol, je m’accorde un instant de répit à l’abri de l’enceinte de l’aéroport. Dans la foulée, armé de mon guide (dernier repère francophone du moment), je réserve mon premier hôtel à 5$ (trop facile mon portable fonctionne). Au fond de l’aéroport une consigne ! Tiens… et pourquoi ne pas laisser mon vélo quelques jours au repos et le récupérer avant de repartir sur Hue (début du périple vélo) ! Aussitôt dit aussitôt fait. L’esprit libre et le bagage léger, je me laisse conduire à mon hôtel. Accueil très sympa et service de qualité. Immédiatement, je profite de réserver une excursion pour la Baie d’Along (21$) et de commander mon billet d’avion pour Hue (57$). L’intendance étant réglée, je file me rafraîchir et dans un grand soupir, m’écroule sur mon lit. Plus de son, plus d’image pendant une bonne heure de bonheur (il va falloir vous habituer…) ! A mon réveil, le bruit des klaxons et le brouhaha des petites motos me rappellent à moi et m’incitent à la découverte de ce nouvel environnement. Les rues grouillent de 2 roues, les piétons se fondent habilement dans la circulation, ne pouvant utiliser les trottoirs que s’approprient les marchands. Pas à pas, ma ballade me mène au pied de l’artère principale. Et là, soudainement, mes jambes me stoppent, comme paralysées par l’incompréhension de mon esprit devant ce flot de vélos, motos, voitures qui me barrent le passage. Il me faudra une bonne quinzaine de minutes pour analyser le trafic avant d’en  comprendre » les rudiments. La méthode locale : se lancer dans la masse en mouvement d’un pas lent et régulier tout en prenant garde de ne pas s’arrêter ! C’est comme nager au milieu d’un banc de poissons (d’ailleurs, la première fois, on en sort autant mouillé…) Fort de cette folle traversée, je poursuis ma visite de la belle Hanoi en me faufilant dans les ruelles marchandes du vieux quartier. Il est 17h30, le soleil se couche. Je termine mon « sirop grenadine » et salue la personne qui me tenait agréablement compagnie. La journée a été bien remplie. La fatigue me gagne. Un bol de nouilles me rassasie et mes yeux se ferment laissant mon esprit me projeter un dernier diaporama avant de m’évader dans le monde des rêves. Beep 6 beep heures beep du matin Beep beep beep… Mon réveil me surprend en train de dormir ! Aujourd’hui, destination de l’énigmatique Baie d’Along. Le minibus serpente les rues étroites d’Hanoi collectant chacun des participants. Nous sommes au complet, c’est parti pour 4 heures de frayeur pure. Le minibus, petit par sa taille grand par son klaxon…se fraye un chemin au milieu des cycles et autres véhicules. Ca passe au millimètre, j’en profite pour apprendre encore quelques règles inédites de circulation, histoire de peaufiner mes connaissances du code de la route. Midi, nous arrivons enfin à bon port. Nous embarquons et prenons place. Après une bonne demi-heure de « bateau tamponneur », nous nous extrayons du chaos portuaire. Les commentaires animés de mes compagnons se lénifient et font place au silence. Nous restons bouche « baie » (oui elle est facile) devant le spectacle qui s’offre à nous. Les roches mythiques et séculaires semblent paisiblement nous regarder passer. Le bateau s’arrête, le courant le fait imperceptiblement tourner sur lui-même. Le paysage m’enivre, j’en perds le sens de l’orientation, jusqu’à ne plus savoir d’où nous sommes arrivés. Après cet instant magique, le moteur s’enclenche à nouveau, nous plongeons encore un peu plus profondément dans les mystères de la baie aux deux mille pains de sucre. Courte escale sur l’un d’entre eux et visite de deux grottes surprenantes. L’ambiance dans le groupe est très bonne, je fais connaissance d’un couple de cyclistes allemands. Nous arrivons à Hanoi vers 19h30. Youp et sa comparse me proposent d’aller souper avec eux. Voilà une bien bonne idée. Nous sommes sur la même longueur d’ondes, ils viennent de passer 4 semaines à pédaler entre Saigon et Hanoi. Ils me donnent quelques précieux tuyaux et me renseignent sur la route. Nous passons un excellent moment plein d’humour et de rire. De plus, comme ils rentrent le lendemain, ils me bradent leur moustiquaire de voyage. Me voilà fin prêt pour commencer mon périple. Quelques accolades plus tard, je suis de retour à l’hôtel où je me hâte de graver mes précieuses prises de vue sur CD (2'000 Dong). Encore une belle journée bien remplie. Journée de transit (intestinal également...), je m’accorde ma première grasse matinée et déjeune « pépère » à l’hôtel. Dernière balade dans la trépidante Hanoi et déjà, je monte dans le taxi fou qui m’emmène à l’aéroport (conduite genre film : Taxi IVXXI). Je récupère mon vélo à la consigne (90'000 Dong) et embarque dans l’avion après avoir eu un check-in mouvementé faute d’avoir oublié mon set d’outillage, dans mon bagage accompagné ! Arrivé à Hue, il fait nuit. Je ne me stresse pas et embarque tranquillement mon vélo dans un taxi avec l’assistance de deux charmantes hôtesses. Accueil chaleureux et en français s’il vous plaît par la réceptionniste de la guest house. Petit repas et hop en position horizontale. Après un petit déjeuner copieux, je m’attaque au montage de mon vélo. Quelques tours de clef plus tard, ma monture est prête à sillonner routes et chemins. Je marche en direction de la citadelle. La densité de vélos et de motos m’impressionne et m’inquiète à la fois. Comment vais-je naviguer dans ce flot aux règles encore abstraites ? Arrivé à La Porte du Midi et après avoir refusé une bonne quarantaine d’offres de cyclo-pousse (vélo taxi), je rentre dans la cité impériale. Le brouhaha de la ville s’estompe au contact de l’épaisse muraille, donnant au lieu, une paix intemporelle. Je flâne au milieu de cette page d’histoire tridimensionnelle avec les yeux d’un enfant. Tout est nouveau pour moi, l’architecture et la disposition des bâtiments me fascinent. L’heure avance, Je m’évade de la cité pour rejoindre mon hôtel. L’estomac bien calé, j’enfourche pour la première fois mon vélo. Clic clic (cale pieds crochés) s’est parti. Je me jette à l’eau et attrape la vague. YYYYPPPPPAAAAA (cri typique du Pascal content) ! Vu de l’intérieur, c’est nettement moins impressionnant. Je suis tranquillement les autochtones pour m’adapter à leur façon de rouler. Je comprends vite que pour eux, s’arrêter c’est comme pour nous ne pas s’arrêter ! Quelqu’un pose le pied à terre et c’est instantanément le chaos. Je surfe sur la vague jusqu’à la pagode de Thiên Mu. Sur le parcours, à l’achat d’une bouteille d’eau, je me fais arnaquer par une petite dame d’au moins 80 ans. La situation est tellement cocasse que je ne peux qu’en rire. Au retour, baigné par une lumière chaude reflétée par la rivière des parfums, je me laisse guider par le flot des cycles. Quel calme, plus aucun cyclo-pousse, vendeurs d’eau, etc…ne m’interpellent. Je suis comme eux, à vélo et non plus comme un touriste occidental qui se déplace à pieds (quelle drôle d’idée). La nuit tombe, je rentre à l’hôtel prendre une douche. En sortant de ma chambre, je rencontre la réceptionniste de la veille. Elle engage la conversation en français, heureuse d’exercer ses connaissances. Très vite une discussion s’instaure. Hougg me parle de son métier, de la vie, de sa vie. Sa confiance et sa sincérité me touchent. Au travers de son récit, j’apprendrai que les préoccupations d’ici sont souvent très proches des nôtres. Une rencontre d’amitié qui finit en beauté la journée. Départ tardif de Varadero. La nuit dernière avait été bien animée ! Passage à la banque, dans un décor de film des années 70. L'estomac plein, je prends la direction de Matanza. Le vent contraire ne facilite pas ma progression, mais il me permet de m'acclimater en douceur à la température du pays. A Matanza, petit gymkhana entre les voitures et les rabatteurs (un moment d'hésitation et instantanément, sortie de nulle part, quelqu'un vient vous proposer un endroit où dormir, manger, etc…). Prudence !! Je prends la direction de la vallée du Yumuri, la route me mène au travers des quartiers populaires de Matanza. A la sortie de la ville, au sommet d'une colline, la vallée se dévoile. Le brouhaha de Matanza s'estompe, comme absorbé par la végétation luxuriante qui me fait face. Au milieu de la vallée se trouve un charmant hôtel (Casa del Valle) dans lequel j'avais prévu de passer la nuit. Pas de chance, il est fermé pour cause de rénovation. Quatre ouvriers viennent à ma rencontre pour m'annoncer la nouvelle. Ils sont d'une patience et d'une gentillesse incroyable, ils m'informent que le prochain endroit où je peux trouver un gîte se trouve à Playa Jibacoa. Aux signes qu'ils me font et à l'expression de leur visage, je comprends que le parcours sera bien vallonné, voire montagneux ! Il est quinze heures, il va falloir pédaler fort pour arriver à destination avant la nuit. Je n'avais pas prévu ça ! Les pentes sont bien là, les jambes se font lourdes mais je ne peux plus m'attarder, le temps presse (et oui même en vacances!). Les seuls arrêts se font pour demander mon chemin à des paysans qui semblent appartenir à une autre époque. Des personnages d'une simplicité et d'une disponibilité qui contrastent avec les rabatteurs des grandes villes. C'est pendant ces rencontres furtives, que j'ai eu l'impression de rencontrer le vrai Cubain. A l'image de ce vieil homme qui parcourait, d'un pas lent, la route en direction de son village. Je venais de gravir une côte lorsque je l'ai rencontré. Mon état d'excitation, dû à l'effort, s'est heurté à son calme et à sa sérénité. Ses paroles étaient apaisantes et en quelques secondes, mon pouls s'est ralenti et mes forces revenues. Comme si, à cet instant précis, j'avais compris que même lentement et sereinement on retrouvait toujours son village ! Arrivé à Playa Jibacoa, je me mets à chercher un endroit pour dormir. En vain, les campisimo sont tous pleins ou n'acceptent pas les touristes ! Je fais plusieurs aller-retour entre les endroits susceptibles de m'accueillir. Aucune réponse positive ! Je n'ai pas le choix, c'est là que je dois trouver un gîte. Il n'y a pas d'autres endroits où dormir dans les alentours. Jouant de mon état de fatigue apparent (100 km en 5h), j'arrive à passer le portail d'un campisimo réservé aux Cubains, grâce à la complicité du gardien qui a compris mes difficultés. Je me rends d'un pas joyeux à la réception et là mauvaise nouvelle. Ils ne peuvent pas me donner l'hospitalité. Ils sont trop gênés par la médiocrité des bungalows. Il est impossible de les convaincre, il leur est formellement interdit de louer aux étrangers pour des raisons de standing ! Une fois de plus, je venais de me heurter au mur épais qui sépare le monde cubain du monde des touristes. La réceptionniste, Maylin, prend très à cœur mon problème. Durant plus de deux heures, elle va faire marcher ses contacts pour m'obtenir un lit. Vingt heures, il fait nuit noire. Enfin, à titre gracieux, je me vois ouvrir les portes du campisimo Los Locos. J'apprendrai par la suite, que j'ai failli passer une nuit à la belle étoile parce que le campisimo Los Locos n'avait plus de draps pour assurer le "standing" touriste. Moralité vaut mieux avoir une bonne étoile qu'une belle étoile…Merci Maylin.Je commence la journée en ratant le petit-déjeuner de l'hôtel ! C'est à ce moment là que je m'aperçois que ça fait 5 jours que ma montre retarde d'une heure (c'est l'avantage du vélo, on n'a pas de train à prendre…) ! Après avoir remis les pendules à l'heure, il est temps de me diriger sur la ville de Havane. J'en profite pour faire un petit crochet par la plage de Cojimar où le buste de Hemingway (qui reste de pierre) m'attend paisiblement. Clic-clac, petite photo et c'est reparti. Le Grand Jésus, gardien de la havane, me montre le chemin. A ses pieds, le départ du ferry qui traverse la baie de la grande ville. Mais ne monte pas dans le ferry qui veut, fouille systématique des bagages et passage au détecteur de métaux ! J'apprendrai plus tard que des Cubains désespérés avaient, une année auparavant, tenté de détourner la frêle embarcation pour rejoindre les États-Unis. Petite ballade dans les rues de la cité chargée d'histoire. Les monuments et les lieux mythiquese bousculent devant mes yeux. Les vieilles voitures et les vélos taxi accentuent encore un peu plus le côté rétro de la ville. En déambulant dans le dédale des rues piétonnes, mon vélo à la main, un cycliste clips au pied (clic clac clic clac) me rejoint. C'est un sympathique italien qui sillonne les routes et chemins de Cuba depuis 11 ans. Il compte 84'000 kilomètres à son actif. On en profite pour aller manger une pizza à 0.50$ (et oui, il connaissait les bons endroits) tout en papotant dans une langue bien à nous, italien, français, espagnol et anglais! Un moment extraordinaire avec un personnage atypique. Après cette rencontre insolite, retour sur Cojimar pour une bonne nuit de sommeil.Départ de Playa Jibacoa sous une pluie battante. Dès les premiers kilomètres, je prend la mauvaise direction. Ma boussole interne est encore bien mal réveillée. C'est l'occasion de baragouiner mes quelques mots d'espagnol à un garçon de café, qui aimablement m'indique la direction à suivre. Avec les phrases toutes faites du Lonely Planet, c'est facile de poser les questions mais c'est beaucoup plus dur de comprendre les réponses ! Je suis le bord de mer en direction de la Havane. L'autoroute 2 pistes est à moi, il y a très peu de trafic. Le vent se lève donnant encore un peu plus de relief aux plages balayées par les vagues. La luminosité change à tout moment, les nuages jouent avec le soleil. A midi, pause furtive à Guanabo. Très sympa avec de belles petites plages. Je roule bien, j'arrive rapidement sur Cojimar. C'est ici que je m'arrête pour chercher un hébergement. Avec les plans quelque fois sommaires du Lonely (ou effectivement on se sent bien seul…), je me perds comme d'habitude ! Mais, expérience faite, c'est bien dans ces moments-là que l'on fait les plus belles rencontres. Au détour d'une ruelle, ma carte à la main, un homme me salue. Je l'interpelle, super, il parle anglais. Aussitôt, il me dit qu'il est l'entraîneur d'une équipe de base-ball réputée à Cuba (c'est un de leur sport favori). Comme ses joueurs logent dans un hôtel qu'il connaît bien, il me propose de me réserver une chambre à bon prix. Évidemment comme ça, ça ressemble à une méthode de rabatteur ! L'entraîneur me guide jusqu'à la réception de l'hôtel et me demande de ne rien dire. Il me présente au réceptionniste comme un ami suisse de passage à Cuba. L'entraîneur fait appeler le directeur et se met à lui demander un prix pour son "amigo del suiza". Résultat, 15$ la nuit avec petit-déjeuner et tout ça dans un appartement hôtel (Costazul) ! Avec ma triste méfiance d'européen, je m'attendais à ce que l'entraîneur me demande un petit pourboire pour service rendu. Et bien non, il ne m'a absolument rien demandé et est reparti content en me souhaitant un bon séjour à Cuba. Le soir venu, en allant manger, j'ai revu l'entraîneur qui était avec toute son équipe de joueur. Il m'a reconnu et ma demandé si tout allait bien ! Belle leçon… Les paysages magnifiques des Caraïbes resteront gravés dans ma mémoire et la rencontre des cubains dans mon cœur.Départ matinal du camping de Pornic pour rejoindre l’embarcadère du bateau qui doit nous amener sur l’Ile de Noirmoutier. Après un petit déjeuné copieux (détail important…) pris dans un café très sympa. Il est temps de préparer nos machines pour l’embarquement. Démontage obligatoire ! Avec l’expérience, on commence à maîtriser notre matériel, quelques tours de clefs à molette plus tard, nous voilà prêts. L’équipage arrime solidement (détail intéressant…) nos vélos et nos Chariottes. C’est parti, le bateau largue les amarres et aussitôt l’océan se déchaîne. Pascal, d’habitude si bavard, reste muet comme une carpe (je sors mes expressions lacustres) pendant tout le voyage (Yann en profite pour se reposer…à la fraîche), se concentrant sur le petit pain au chocolat qui tente par tous les moyens de ressortir de son estomac ! Après une heure de lutte, l’Ile de Noirmoutier est enfin en vue. Des pécheurs, bien amicalement, nous aident à débarquer. Il ne nous faudra que quelques minutes pour remonter nos Chariottes et quitter le ponton de bois. Dix heures, Nous profitons d’un arrêt terrasse pour nous ravitailler. Les émotions ça creusent… Le barman un peu surpris par notre commande (jambon beurre) met en route les cuisines. Nous voilà fin prêts pour rouler en direction de Noirmoutier-en-l’île. Nous longeons la côte en slalomant entre les campings. Le vent est bien présent, il faut se battre dans les lignes droites pour ne pas perdre trop de vitesse. Arrivés au pont qui relie le continent, Nous faisons face à une mini-tornade (oui… j’exagère un peu c’est vrai !). Déjà que le pont monte, on aurait apprécié avoir le vent dans le dos ! Quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêtons dans une petite clairière pour pique-niquer. AH ! Des bancs en bois ça fait du bien de s’asseoir sur autre chose qu’une selle ou parterre. Fin du repos, direction Brétignolles-sur-Mer part de très jolis sentiers cyclables en bordure de forêt. Mais qui dit forêt dit épines… et qui dit épines dit… crevaisons ! Il fallait bien que ça arrive, et c’est Yann qui s’y colle enfin qui colle la rustine sur sa chambre à air… Jour J, celui que l’on redoute tant. Le Jour du départ ! Nous plions nos tentes pour la dernière fois et prenons la direction de La Rochelle. Une petite pluie fine nous accompagne comme pour nous pousser à rentrer. La circulation dans la Ville de La Rochelle est très dense. A un feu de signalisation, Yann se fait copieusement klaxonner par un automobiliste pressé qui a oublié comme il est dur de démarrer avec un vélo chargé ! C’est le 1er coup de klaxon de la semaine, nous le prenons avec philosophie ;-) Après une séance photos entre deux averses, nous arrivons à la gare monumentale de La Rochelle avec 2 heures d’avance. On en profite pour casser la croûte et préparer nos Chariottes à l’embarquement. Le dispositif Vigipirat nous observe d’un œil méfiant auquel nous répondons par un sourire courtois. Nous avons de la chance pas besoin de changer de quai. Le train arrive avec quelques minutes de retard. Sans stress, comme deux vieux routards, nous embarquons notre matériel bousculé par d’autres usagers un peu moins aguerris. Deux heures plus tard, nous arrivons à Nantes. Yann saute dans le bus pour aller rechercher la voiture, pendant que Pascal attend bien sagement à la gare avec les bagages (qui d’ailleurs, manquent cruellement de conversation…).Yann arrive, les Chariottes sont délicatement calées au fond du coffre et nos fidèles destriers solidement arrimés au port vélo. La clef tourne, le moteur ronronne. Devant le team Veleau le prochain voyage et derrière de magnifiques souvenirs.Et une nuit sous la pluie plus tard… dire qu’on est en pleine période de sécheresse ! Pliage des tentes détrempées. Un vrai moment de bonheur (beurk). Mais ne nous plaignons pas, jusqu’ici on a pas trop pédalé sous la pluie et ça c’est le plus important. Après un petit déjeuner copieux (pas de bateau aujourd’hui) et le remplissage de nos « gibecières » au super U local, départ pour Jard-sur-Mer. Nous nous laisons abuser par un balisage de piste VTT. Résultat, on s’est fait promener sur des petites routes bien pittoresques pendant une vingtaine de kilomètres pour finalement retrouver notre itinéraire initial. Jolie incursion dans les terres, avec de beaux reliefs ! (même pas fatigués…). Sables-d’Olonne, il fait faim. Arrêt sur un banc faisant face à une magnifique plage de sable (eee d’Olonne certainement…). Une fois les batteries rechargées, nous traversons la ville par la bande cyclable qui est coincée entre zone piétonne et parking. Petite frayeur, un piéton masqué par une voiture débouche du parking, sans s’en rendre compte, il traverse la bande cyclable. Freinage d’urgence et arrêt super limite à la clé. Même en étant vigilant, il est très dur d’éviter ce genre de situation. Cette configuration n’est pas très sécurisante pour les piétons. Alors à nous cyclistes de redoubler de prudence. En approchant de Jard-sur-Mer, au beau milieu d’une nationale, notre carte routière accrochée à la Chariotte de Yann, prend la poudre d’escampette. Heureusement le trafique la rabat sur le bord de la chaussée. Récupération rapide et dernier point carte pour arriver à Jard-sur-Mer. Vite, il fait chaud, trop chaud ! Montage express des tentes et départ sur les chapeaux de basquette (ouais…on peut pas toujours être drôle !) pour la plage. Ah ! comme c’est bon un peu de fraîcheur !8H30 environ (notre précision suisse commence à s'émousser, c'est bon signe !), réveil au camping de Lacanau, Yann est allé acheter du lait pour le petit déjeuner, pliage du matériel et arrêt au petit supermarché du camping pour les provisions de la journée. Comme nous avions eu chaud la veille, nous avons commandé une ou deux petites averses pour nous rafraîchir le matin (commande honorée…) . Nous croisons plusieurs fois deux vacanciers parisiens qui roulent en tandem. Nous les avons déjà rencontrés la veille au camping de Lacanau. Ce tandem nous fait déjà penser aux vacances de l'année prochaine… les projets se mettent en place… Soleil au zénith (notion du temps perdu!), arrêt Pique-nique dans la forêt le long du chemin. Le sol est couvert d'épines de pins et comme on a pas pris nos chaises longues on a dû jouer au fakir !!! aie… Après avoir pédalé, pédalé et pédalé… Nous arrivons au pied du phare du Cap Ferret. Ces derniers kilomètres de piste ont été magnifiques, la végétation est bien particulière en cet endroit, à ne pas manquer. Nous avions envie de prendre le bac pour traverser le bassin d'Arcachon et rejoindre Pyla, mais le bac est réservé aux piétons et n'accepte que les vélos sans bagages car rangé dans un compartiment séparé. On a préféré ne pas démonter nos VTT et faire halte pour la nuit au camping "La Pampa" du Cap Ferret. Le gardien du camp a été très sympa en nous trouvant une place dans le camping qui était déjà bien complet. Comme il était tôt, on a profité d'aller se baigner dans le bassin d'Arcachon (les vagues de l'océan nous ont manqué). En soirée, nous sommes allés manger dans la zone piétonne. L'orage menaçait et la pluie est tombée toute la nuit (celui là d'orage on ne l'avait pas commandé…).Réveil au pied de la dune, petit déjeuner classique et énergétique (céréales, lait, compote de fruits, pain d'épice et jus de fruit) , puis pliage des tentes. Et de "Pyla" première "Mimizan" bouche… Les premiers kilomètres sont très vallonnés, nous traversons une "forêt" de dune. Des montés et des descentes de forte dénivelée se succèdent. Ces petites côtes donnent un charme bien particulier aux paysages traversés. Nous abordons doucement les premières pentes pour nous mettre en jambes tranquillement, mais au fil des buttes on se prend au jeu et on commence à appuyer de plus en plus fort sur les pédales !! Malgré le trafic (endroit très touristique et idéal pour le vélo) on arrive à se faire un petit plaisir dans une belle descente : vitesse maximum 56Km/h. Pour les sceptiques, voilà une jolie preuve de la stabilité de nos chariottes :) Yann profite d'un bouchon (digne de la région bordelaise) pour papoter avec un vieux bonhomme très sympa qui a su garder bon pied, bon œil en pratiquant régulièrement la petite reine. Il nous confie qu'il nous a repérés depuis quelques kilomètres déjà et que nos drôles de machines lui ont tirer l'œil (le bon ;-) ). Nous ferrons un bout de route en sa compagnie. Faim… STOP, Pique-nique au bord du lac de Biscarrosse, séance photos et "avanti" c'est reparti. Nous contournons la zone militaire des Landes (petite boucle dans les terres avec de magnifiques petits chemins) pour retrouver plus loin le littoral.
Arrivés à Mimizan, la chance nous sourit, on attrape une des dernières places disponibles du camping. Et là … devinez… montage des tentes et direction l'océan ! Le stress du départ est bien loin, on se laisse flâner dans les rues du petit village et on se sent vraiment en vacances. Revers de la médaille dodo trop tardif ! 1h du matin.Debout trop tôt ! Yann est une fois de plus de corvée d'approvisionnement, le problème pour lui c'est qu’à force, il devient excellent dans cette tâche. Alors Pascal, bon comme le pain, lui cède humblement sa place :) . http://veleau.tripproof.comLe ventre bien rempli et plaisanteries misent à part, nous partons en direction du Vieux Boucau. Cette année, comme la majorité du parcours est en bitume, nous avons décidé de monter des pneus slick sur nos VTT. Les frottements sont fortement diminués, nous atteignons des vitesses qu'il nous était impossible d'atteindre avec les pneus crampon. La sensation de glisse et grisante, les amortisseurs des vélos rendent la route douce et docile. Après 5 ans de ballade nous découvrons encore un autre aspect du vélo. La journée de repos nous a dopés, nous roulons de plus en plus vite tout en nous ménageant. Des sensations qui resteront gravées dans nos mémoires.
Arrivés à proximité du Vieux Boucau, nous faisons une halte pour choisir le camping où nous allons passer la nuit. D'habitude on se laisse trimbaler par les panneaux indicateurs jusqu'au premier camping. La méthode de la sélection semble plus efficace. On se dirige directement sur la cible sans tournicoter (tournicotons) dans les villes et villages. Ce jour là, on a bien fait de changer de technique, nous arrivons juste à temps pour prendre le dernier emplacement d'un camping municipal tout confort situé à deux pas de l'océan!
Après avoir goûté au plaisir du massage de la vague de 2 mètres de haut (un peu brutal mais très efficace…), nous nous rendons dans un petit restaurant plein de cachet, qui est tenu par un fan d'Elvis. Les murs sont tapissés d'affiches, de disques et de babioles rappelant le King (c'est d'ailleurs le nom du resto). Et comme nous sommes chanceux, ce soir là, spécial spectacle d'imitateur-sosie d'Elvis Presley ! EXCELLENT, nous avons passé un très, très bon moment. Beep Beep Beep eee on est où ??? … Qu’est ce qui se passe…Àh oui le réveil… 4h50 du matin !!! On a un train à prendre. http://veleau.tripproof.comPliage des tentes tout en silence, puis en selle direction la gare de Labenne. Très sympa de rouler de nuit. Démontage de nos chariottes sur le quai de la gare à la lueur des candélabres orangés, ambiance surréaliste. 7 heures, embarquement du matériel dans le train pour Dax. Arrivés à Dax, changement de train, et de quai, là une gentille (et très charmante) employée de la gare nous fait traverser les quais par les voies (bien mieux que le gymkhana des escaliers…). Embarquement dans le train pour Bordeaux. Arrivés à destination aux alentours de 10h00. Remontage des chariottes aux vélos, puis en route pour retrouver le camping « Des Hêtres » de Bruges (notre point de départ). Yann prend les choses en main, il nous dirige au travers de la grande ville de Bordeaux avec brio jusqu’au limite de notre carte. Pascal, faisant confiance à sa boussole intégrée super extra performante (dernière petite flatterie…), prend le relais et mène le convoie directement sur le camping. Beau travail d'équipe. 11h30 nous y sommes, nous récupérons la voiture et partons nous faire un bon repas. Après une bonne douche et une petite heure de repos, il était déjà temps de rentrer dans nos belles montagnes avec la tête pleine de beaux souvenirs et les yeux encore pétillants de plaisir. SNIF !


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